avis de Bernard B, Cachan : découverte phase 2
Un engin pareil, c’est fait pour rouler ; alors c’est parti ! Je m’assieds dessus. On fait la procédure de démarrage, très sûre et d’ailleurs nous reviendrons sur le sujet. Il suffit de tourner un peu la poignée droite et les moteurs électriques mettent aisément en mouvement la machine. Et la première impression qui me vient est excellente : une très bonne stabilité, sur des terrains très divers comme un ruban d’autoroute, les pavés du vieux Paris ou le franchissement d’un coussin berlinois.
J’ai regardé de près la suspension arrière pour comprendre ce confort exceptionnel. Chaque moteur roue est relié au châssis par un bras articulé. Des combinés amortisseurs et diverses biellettes et leviers complètent le dispositif original. Je trouve que la maniabilité, le rendu dynamique, l’inertie de l’ensemble est très proche d’un scooter à deux roues. En particulier l’effet gyroscopique de l’unique roue avant se ressent dès 15 km/h.
Je ne retrouve pas les défauts rencontrés sur certains scooter avec deux roues à l’avant : je pense au piochage de la roue extérieur en grande courbe, pas forcément dangereux mais assez désagréable.
Enfin l’appareil est très maniable, dynamique et pétillant. Rien de commun avec certains électriques qui vont où ils veulent et qu’il faut forcer à tourner.
Un des secrets de ces performances que l’on ne « voit » pas : la rigidité du châssis, loin des assemblages chewing-gum des entrées de gamme que j’ai essayés.
La prochaine fois rendez-vous pour le freinage.
Encadré
Roues indépendantes : les deux roues AR ne sont pas reliées par un axe rigide. L’une peut franchir une bosse sans répercussion directe sur l’autre Cela sécurise grandement la tenue de route.
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