Le scooter électrique est une solution de mobilité écologique et économique. Il bénéficie également de nombreux programmes d’aides et de subventions à l’achat, et séduit de plus en plus les adeptes des « deux-roues » à 2 ou 3 roues.
Voici donc 10 points à vérifier pour bien choisir son scooter électrique :
Choisir un scooter électrique est tributaire de plusieurs facteurs : le besoin de se déplacer en toute sécurité, la motivation écologique, l’économie de carburant, le confort de conduite, le rapport qualité/prix…etc.
Chaque utilisateur a des motivations claires qui le poussent à opter pour cette solution de mobilité alternative. Mais chaque utilisateur a également des besoins spécifiques qui doivent être pris en considération avant d’acheter un scooter électrique.
De façon générale, vous devez évaluer l’usage que vous ferez de votre véhicule en fonction de six facteurs principaux :
Les scooters électriques conventionnels sont classés de la même manière que leurs équivalents thermiques, c’est-à-dire en deux catégories principales : 50 et 125.
Un e-scooter est classé dans la catégorie 50 (catégorie administrative L1e) si sa puissance maximale ne dépasse pas 4000 W (4 kilowatts) et si sa vitesse ne dépasse pas 45 km/h. La conduite d’un véhicule de ce type est autorisée sur les voies publiques à partir de l’âge de 14 ans à condition de respecter les conditions prévues dans la réglementation : pour les personnes nées avant le 1er janvier 1988, aucun document n’est exigé. Pour les personnes nées après le 31 décembre 1987 : un permis de conduire AM (ou de tout autre catégorie) ou le Brevet de Sécurité Routière.
La catégorie 125 (catégorie administrative L3e) regroupe les e-scooters dont la puissance est supérieure à 4000 W et/ou la vitesse maximale dépasse les 45 km/h et dont la puissance maximale n’excède pas 11000 W (11 kilowatts). Les personnes titulaires des permis de conduire A, A3, A2, AL ou A1 ont accès à cette catégorie et également celles du permis de conduire B à la double condition :
– que le conducteur soit titulaire de cette catégorie de permis depuis au moins 2 ans ;
– qu’il ait suivi une formation de 7 heures dispensée par un établissement agréé. Cette formation n’est pas exigée pour les conducteurs pouvant justifier d’une pratique de la conduite d’une 125 ou d’un véhicule de la catégorie L5e (tricycle) au cours des 5 années précédent le 1er janvier 2011. La preuve de cette pratique est apportée par la production d’un document (relevé individuel d’information) délivré par l’assureur et couvrant l’usage de l’un ou de l’autre de ces véhicules.
Si votre usage est purement urbain ou bien purement rural et que ne pas dépasser 45 km/h n’est pas un problème pour vous, alors un scooter électrique eccity50 conviendra à votre besoin.
Si vous souhaitez rouler à plus de 45 km/h en zone rurale, sur départementale ou bien sur voie rapide alors la catégorie 125 s’impose. Un scooter qui roule au moins à 90 km/h est nécessaire et l’eccity125 sera alors votre partenaire idéal.
Si votre parcours nécessite de passer sur autoroute alors un véhicule du type eccity125+ ou bien eccity model3 (3 roues dont 2 motorisées à l’arrière) dépassant les 100 km/h va plutôt s’imposer.
Les scooters électriques classés dans la catégorie 50 ont généralement une puissance comprise entre 1 et 4 kilowatts.
Pour une utilisation extra-urbaine, il faut opter pour un scooter électrique de la catégorie 125 cc disposant d’une puissance et d’un couple conséquents. Un moteur dont la puissance est comprise entre 6 kilowatts et 11 kilowatts sera nécessaire.
Les scooters 50 et 125 sont généralement dotés d’un moteur électrique brushless intégré dans la roue arrière. De tels moteurs, sans courroie ou chaine de transmission, représentent un bon choix car ils ne nécessitent aucun entretien spécifique et le changement de pneumatique est très facile.
Moteur électrique brushless intégré dans la roue arrière
Certaines marques revendiquent une provenance d’Allemagne du moteur électrique. Alors qu’en réalité la provenance est Chinoise comme 99% des moteurs roues.
En revanche, la conception du « power train » (système moteur-contrôleur-batterie) est importante. Car si un seul des éléments ou des réglages du power train n’est pas correctement dimensionné ou se dérègle, alors votre scooter ne sera pas en mesure de monter certaines cotes, pourra s’essouffler en été, sur-consommer de l’énergie ou présenter des coupures de courant intempestives. Optez donc pour une conception équilibrée du véhicule avec une ingénierie européenne car les besoins en terme de vitesse, donc de freinage, de tenue de route, de fiabilité et de dimensionnements d’un véhicule ne sont pas les mêmes d’un continent à l’autre.
Par ailleurs, si vous préférez opter pour un véhicule d’une puissance supérieure à la catégorie 125 alors un moteur central et un système de transmission associé sera conseillé. Une telle motorisation nécessite plus d’entretien et de maintenance (et donc plus de frais associés).
Contrôleur : composante essentielle du powertrain
Quasiment tous les nouveaux scooters électriques sont dotés de la technologie de batterie Lithium-ion (Li-ion). Cette technologie est privilégiée aux technologies précédentes notamment le plomb-acide, le nickel cadmium (NiCd), et le nickel hydrure métallique (Ni-MH), car elle offre une plus grande densité énergétique et permet de réduire le poids et l’encombrement de la batterie.
Le nombre de cycles de charges, donc la longévité, est des plus élevé pour une batterie Li-Ion (environ 500 cycles) et il est le même pour chaque constructeur de cellules de cette technologie.
Un organe des plus importants sur l’e-scooter est le système de gestion électronique appelé BMS (Battery Management System) ainsi qu’au processus de charge. En effet le BMS est le maître d’orchestre de la charge de la batterie et il protège votre pack batterie contre de mauvais usages qui pourraient lui nuire : usage et/ou charge par températures élevées ou très basses, charge en tension trop élevée, décharge en tension trop basse, court-circuit, consommation pendant l’hivernage etc. Le BMS est donc l’organe électronique qui sécurise votre véhicule électrique et votre batterie contre le vieillissement prématuré, l’incendie lors d’usages inadéquates. Par exemple, un BMS mal conçu pourra consommer l’énergie d’une batterie en quelques semaines même chargée, et la mener en fin de vie très rapidement.
C’est pourquoi nous vous recommandons de sélectionner un BMS d’origine européenne, pensé et développé selon les règles de sécurité et les normes les plus strictes. Mettez votre confiance en un bureau d’études expert et un service après-vente de proximité en France car vous pourrez ainsi bénéficier des mises à jour de ces organes programmés.
Par ailleurs, comprendre les contraintes liées aux batteries et à la technologie Li-Ion permet de comprendre pourquoi les grands constructeurs de véhicules ont du mal à se diriger vers l’électrique. Ce sont des contraintes liées à la technologie Lithium Ion et la sécurité de son transport.
Les industriels du Lithium Ion comparent souvent cette cellule à un aliment frais : c’est un produit qui vieillit dans le temps et qui s’endommage s’il n’est pas conservé dans de bonnes conditions. Il va perdre ses vitamines. Or la cellule lithium ion utilisée dans des véhicules électriques a besoin de 100% de ses vitamines pour fonctionner correctement.
Or pour le transport maritime, pour des raisons règlementaires liées à la sécurité, la cellule lithium ion doit être transportée avec maximum 30% de charge. Mais un phénomène physique d’autoconsommation de la cellule peut provoquer jusqu’à 10% de décharge par mois selon les conditions de température par ex.
C’est pourquoi une cellule Li Ion doit être transportée / stockée / assemblée / rechargée dans les 2-3 mois après sa fabrication.
La production en Asie de très grandes séries de véhicules 6 à 12 mois avant leur vente et acheminés par bateau n’est plus possible. Le stockage des véhicules neufs dans de grands entrepôts ou chez les concessionnaires sans les vendre très rapidement n’est plus possible sans le risque de livrer des produits vieillis prématurément.
C’est une véritable révolution pour les grands constructeurs en place pour leur mode de livraison et de transport.
Le Li-Ion permet également de faciliter la recharge et d’augmenter l’autonomie du véhicule. Lors de l’achat d’un scooter électrique, optez pour une batterie présentant au minimum les caractéristiques suivantes :
Si vous envisagez d’utiliser votre e-scooter de manière intensive, alors optez de préférence pour une batterie de grande capacité. Il est couramment entendu que :
En fonction de votre parcours quotidien, vous pourrez alors sélectionner votre capacité batterie (en kWh) par une simple règle de 3 . Par exemple en scooter 50, une batterie de 1 kWh vous permettra de parcourir environ 25km. Fuyez les marques qui vous annoncent une autonomie fabuleuse bien au-delà des véritables capacités physiques des batteries.
Lors de l’achat d’un scooter électrique, il faut porter une attention particulière aux dispositifs de sécurité. Optez de préférence pour des freins hydrauliques à disque à l’avant et à l’arrière avec fonction CBS (Combined Brake System). Cette fonction réglementaire est obligatoirement de série en Europe sur le 125, mais ne l’est pas sur le 50.
Attention à la fausse bonne fonction de récupération d’énergie au freinage : sur des véhicules rapidement conçus elle pourra provoquer un vieillissement prématuré des cellules Li-Ion pour très peu de gain en autonomie.
Il est également important de prendre en considération les dimensions des roues, notamment si vous envisagez de rouler sur des routes extra-urbaines. Un scooter conventionnel équipé de roues de 13 pouces vous permettra le meilleur équilibre entre maniabilité (petite roue) et tenue de route à vitesse plus élevée et franchissement d’obstacles (grande roue).
Enfin il est primordial d’adopter les meilleurs pneumatiques du marché. Le pneu est le dernier organe de sécurité vous reliant à la chaussée, des pneus de qualité provenant d’un grand constructeur reconnu (en ce domaine le pneu Michelin CityGrip est un exemple incontournable) permettent de sécuriser votre tenue de route. Evitez les marques inconnues et non testées de pneus livrés sur les véhicules asiatiques.
Sans oublier bien évidemment le système d’éclairage qui doit être assez performant et réglable pour vous permettre de conduire en toute sécurité même de nuit.
Scooters électriques français. Scooters fabriqués et assemblés en France.
La qualité de construction du cadre est un élément important que vous devez prendre en considération lors de l’achat d’un e-scooter. Selon les performances recherchées en termes de rigidité et de poids, le cadre peut être fabriqué en alliages d’acier ultrarésistant, en alliages de chrome-molybdène, en alliages d’aluminium ou en matériaux composites.
Il convient également de vérifier la qualité de soudage et la qualité de fabrication de la fourche. Les composants électroniques qui sont très sensibles à l’eau doivent être protégés par un revêtement entièrement étanche (niveau IP54 mini).
Certes, le niveau de finition des éléments en plastique et des éléments décoratifs n’influe pas directement sur les performances routières du scooter électrique, mais c’est un détail important pour évaluer le rapport qualité/prix.
L’achat d’un scooter électrique vous permet de bénéficier d’un bonus (ou subvention) écologique accordé par l’état depuis le premier janvier 2017. Le montant de la subvention varie selon la puissance du moteur.
Aide à l’acquisition ou à la location longue durée (au moins 2 ans) pour les véhicules neufs, électriques, sans batterie plomb, d’une puissance supérieure à 3 kW, non cédé dans l’année suivant la 1ère immatriculation ni avant d’avoir parcouru 2000 km : 27% du coût d’acquisition dans la limite de 900 €.
La bonne nouvelle c’est que le bonus versé par l’état peut être cumulé avec la prime à la conversion (prime à la casse) et avec les autres subventions accordées par les collectivités locales.
Pour bénéficier du bonus écologique, l’e-scooter doit remplir les conditions suivantes :
Un véhicule électrique restera plus couteux à l’acquisition qu’un véhicule thermique car vous faites en même temps l’acquisition de votre future énergie pour les 5 à 10 ans à venir. C’est donc dans le temps qu’il vous faut constater que le scooter électrique est moins onéreux.
C’est pour cette raison également que nous vous recommandons de considérer des marques avec des ingénieries présentes en France ou en Europe en mesure de garantir la réparation, la mise à jour et ainsi la pérennité de l’usage de votre moyen de transport pour les 5 prochaines années
La Location Longue Durée, LLD, est l’approche sereine du point de vu financier et pratique : découvrir à budget maîtrisé et risque limité une un nouveau mode de transport, une nouvelle technologie innovante , un art de vivre non polluant et de véritables , économies réalisées.
Pour une conduite confortable, il est conseillé de choisir un scooter électrique équipé d’une fourche hydraulique à l’avant et d’amortisseurs hydrauliques à l’avant et à l’arrière montés sur un bras oscillants.
Certains véhicules disposent d’éléments de suspension réglables permettant au conducteur d’adapter le comportement routier de son scooter en fonction de la charge et de l’état de la chaussée afin de réduire plus efficacement les vibrations de la route.
La largeur des pneus et la forme de la fourche influent également sur l’agrément de conduite et les performances routières. L’encombrement du scooter, le rayon de braquage associé à l’angle de chasse : la combinaison ne sera pas la même entre un scooter « GT » de voies rapides et un « pur urbain ».
Les scooters électriques premiums sont équipés de série de quelques accessoires technologiques :
Ces accessoires de scooters électriques sont plus ou moins proposés en option sur les e-scooters d’entrée de gamme. Bien évidemment, les prix augmentent en fonction des performances et des équipements proposés.
Cependant, vous constaterez assez vite que ces options de connexions sont finalement assez peu souvent utilisées et surtout les boitiers de connectivité consomment forcément de l’énergie qui n’est plus ensuite disponible pour votre trajet : l’hyper connectivité peut s’avérer être une vrai fausse-bonne idée ! Il est préférable de considérer en priorité la robustesse et la fiabilité du scooter plutôt que ces options connectées « ultramodernes ». Un véhicule est avant tout fait pour vous transporter loin en toute sérénité et sécurité.
Souvent trop négligée par les acheteurs, la qualité du service clients est un critère important à prendre en considération lors du choix d’un scooter électrique.
En effet, c’est toujours agréable de pouvoir effectuer tous les travaux d’entretien et de réparation de son scooter électrique chez un réparateur professionnel et soucieux de la qualité de ses services.
Il est donc toujours judicieux de privilégier une marque proposant un bon service après-vente et une politique de garantie claire et équitable.
Les véhicules 2 et 3 roues électriques sont plein de nouvelles technologies, privilégiez un véhicule dont l’ingénierie est de proximité nationale afin d’être certains que votre centre technique local pourra bénéficier d’un support technique expert rapidement.
Pour conclure ce guide d’achat de scooter électrique, il est important de définir d’abord vos besoins en termes de déplacement avant d’acheter un e- scooter. Sur la base de ces besoins, vous allez pouvoir définir plus facilement vos critères de sélection.
En définitive, quel que soit le modèle choisi, il faut privilégier une relation commerciale professionnelle et une marque offrant un service clients de proximité irréprochable.
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